Groupe/artiste : |
Jimmy Page & Robert Plant
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Album :
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No quarter - Unledded
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Production :
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Jimmy Page & Robert Plant
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Label :
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Atlantic records
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Date de sortie :
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octobre 1994
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Genre :
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Rock, Folk, Blues
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En 1994, la nouvelle fait grand bruit : Jimmy Page et Robert Plant, respectivement guitariste et chanteur de Led Zeppelin, se mettent ensemble pour sortir un album live, No Quarter - Unledded, qui montre les deux anciens du Dirigeable reprendre des chansons du groupe (et pas les pires, comme vous le constaterez en jetant un oeil au tracklisting en bas d'article !), pour un total de 79 minutes absolument imparables. Au sujet du nom de l'album, John Paul Jones (bassiste/organiste de Led Zeppelin) se dira contrarié que Page et Plant (qui ne l'ont pas mis au courant de leur collaboration, qui n'est donc pas une reformation du groupe) aient utilisé le nom de No Quarter (chanson que Jones a écrit en majeure partie) pour le titre d'album, alors que lui-même ne participe pas (il l'aurait sans doute fait s'ils lui en avaient parlé).
En 2004, l'album sera réédité, avec une pochette légèrement différente (fond rouge) et un agencement des titres, là aussi, différent (versions raccourcies pour City Don't Cry et Wonderful One, rajout de The Rain Song, mais Thank You en sera retiré en revanche, dommage). Précisons que Wah Wah n'est pas sur la version originale américaine, mais sur l'internationale (donc, chez nous, elle y était). Pour le disque, Page (guitare) et Plant (chant) sont entourés de plusieurs excellents musiciens : Charlie Jones (basse), Michael Lee (batterie), Porl Thompson (guitare, banjo), Ed Shearmur (claviers), Jim Sutherland (mandoline), et plusieurs musiciens arabes (Kashmir, Nobody's Fault But Mine, No Quarter, notamment, grâce à la production assez orientalisante, ont de nouvelles versions, très étonnantes et sublimes).
Vraiment sublime du début à la fin, No Quarter - Unledded, qui existe aussi en DVD (image plus haut, clip en bas) propose des version ahurissantes des classiques du Zep', et des titres inédits comme City Don't Cry, Wonderful One ou Yallah (renommé sur la seconde version). Rien que pour Kashmir et cette version sublime (mais plus courte de moitié que la version album) de No Quarter, il faut à tout prix écouter ce live littéralement anthologique, réunion éphémère et grandiose de deux monstres sacrés du hard et du rock. Beau à pleurer !