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Neil Young - Zuma (1975)




 
01. Don't Cry No Tears
02. Danger Bird
03. Pardon My Heart
04. Lookin' For A Love
05. Barstool Blues
06. Stupid Girl
07. Drive Back
08. Cortez The Killer
09. Through My Sails



 
 



 





 
Groupe/artiste :
Neil Young
Album :
Zuma
Production :
Neil Young / David Briggs / Tim Mulligan
Maison de disque :
Reprise records
Date de sortie :
novembre 1975
Genre :
Rock



 
 







 

 

Voici un des meilleurs albums de Neil Young. Sorti en 1975, Zuma, sous sa pochette aussi blanche qu'hideuse, est une merveille de rock lumineux, à mille années-lumières de la noirceur des deux précédents albums du Loner, On The Beach (1974) et Tonight's The Night (enregistré en 1973, sorti en 1975). Avec son groupe Crazy Horse (Billy Talbot à la basse, Ralph Molina à la batterie, et un nouveau venu, Frank Sampedro à la guitare rythmique), et avec aussi l'appui, sur certains titres, de David Crosby, Stephen Stills et Graham Nash, Neil Young nous offre un album tout simplement intemporel.
Zuma est un disque à la fois rock pur et folk. On y trouve des douceurs comme Lookin' For A Love, Pardon My Heart ou le sublime Through My Sails (avec Crosby, Stills & Nash). Danger Bird est une longue complainte électrique de presque 7 minutes, sur laquelle la guitare de Neil Young sonne comme lecri d'un oiseau volant haut, très haut dans les sierras (comme sur la pochette qui est, je le répête, hideuse).

L'album est calme par moments, mais il contient quand même des passages bien plus agressifs : Drive Back est un rock au son bien gras et limite néo-grunge, Don't Cry No Tears est une petite chanson bien tonique et réjouissante, au son de guitare très claironnant, limite un tube en puissance. Barstool Blues mérite bien son titre (bien bluesy). Stupid Girl est assez lent, mais la guitare y tient une belle place.
Et il y à Cortez The Killer.
Aaah, Cortez The Killer...
Cortez The Killer, 7,30 minutes de beauté intersidérale, la plus grande chanson de Neil Young, et une des plus grandes chansons de l'histoire du rock. Sur ce titre qui fut interdit en Espagne (franquiste, mais plus pour longtemps), Neil nous parle de Cortez, le navigateur, qui a conquis le Mexique. Neil en parle comme d'un tueur ayant ravagé une population, un mode de vie, une civilisation. Il parle de ces monuments magnifiques de Montezuma. But they built up with their bare hands/What we still can't do today (Et ils bâtirent de leurs mains nues ce que nous ne pouvons toujours pas faire de nos jours). Solo de guitare incroyable, beau à pleurer, qui occupe la première partie du morceau, et la voix du Loner qui, après cette longue intro, déboule, magnifique, He came dancing across the water/With his galleons and guns/Looking for the new world/And that palace in the sun...

Cortez The Killer est le sommet de Neil Young, et par la même occasion, bien évidemment, le sommet de Zuma. Neil Young y tenait beaucoup, à cette chanson, l'ensemble des illustrations, assez moches, de l'album y font référence. Une chanson indémodable pour un album qui ne l'est pas moins, même si c'est loin d'être le plus connu du Loner. C'est, en tout cas, mon préféré.
And I know she's living there...And she waits for me to this day...



 




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