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Neil Young - Rust never sleeps (1979)




 
01. My My, Hey Hey (Out Of The Blue)
02. Thrasher
03. Ride My Llama
04. Pocahontas
05. Sail Away

06. Powderfinger
07. Welfare Mothers
08. Sedan Delivery
09. Hey Hey, My My (Into The Black)



 
 



 





 
Groupe/artiste :
Neil Young
Album :
Rust nerver sleeps
Production :
Neil Young / David Briggs / Tim Mulligan
Maison de disque :
Reprise records
Date de sortie :
juillet 1979
Genre :
Rock



 
 







 

 

Sorti en 1979, Rust Never Sleeps est un disque assez particulier pour Neil Young. L'album a été enregistré live, mais les applaudissements et clameurs du public ont été totalement supprimés, transformant ainsi l'album en faux disque studio. Ce qui est étonnant, car si certains artistes ont sorti (honte à eux) des albums studio sur lesquels des applaudissements ont été rajoutés pour faire croire à un live (c'est quand même rare, mais citons le pourtant grandiose Cheap Thrills de Big Brother & The Holding Company, entièrement enregistré en studio, mais présenté à l'époque comme un live), c'est quand même rarissime, je veux dire, encore plus rarissime qu'un album live soit maquillé en album studio ! Par la suite, Neil Young sortira le double live (anthologique) Live Rust, issu de la même tournée que les titres de Rust Never Sleeps.

Rust Never Sleeps, malgré ce maquillage étrange, possède une pochette montrant le Loner et son Crazy Horse de groupe en concert. L'album, un gros succès et une réussite majeure du Canadien, est à la fois acoustique et furieusement métallique. La première face est acoustique, et offre des merveilles absolues, comme Pocahontas (qui parle, entre autres, de Marlon Brando, qui refusera son Oscar pour Le Parrain et enverra à la cérémonie une jeune Indienne à sa place), Thrasher ou le superbissime morceau d'introduction, My My, Hey Hey (Out Of The Blue), et sa guitare magnifique, la voix fragile de Neil... Kurt Cobain citera la chanson dans son journal intime (It's better to burn out that to fade away) et respectera scrupuleusement cet axiome, dommage pour lui. Cette chanson est reprise en version métal en fin d'album, avec un titre détourné et qui complète l'autre.

L'autre face est totalement lourde, rock, énergique, violente (le son, de plus, est assez aggressif, sans pour autant être pourri) : Welfare Mothers est une tuerie, mais pas autant que Sedan Delivery, Powderfinger et la conclusion métalleuse Hey Hey, My My (Into The Black) dont, on aura pigé, le titre et la mélodie sont un rappel heavy de la première chanson de la face acoustique. The king is gone, but not forgotten/Is this the story of Johnny Rotten ? Totalement lourde, avec la voix nettement plus rageuse que fragile de Neil Young, cette reprise finale offre au rock sa plus belle victoire : Rock'n'roll can never die. Rock'n'roll is here to stay. Et la rouille ne dort jamais. Toute la face A est un repos pour les oreilles, une succession de morceaux tristes et doucereux, tandis que la face B, elle, met à genoux. Les deux facettes du Loner. Les deux façons qu'il a d'être génial. On peut aimer les albums Harvest et After The Gold Rush, ou les albums Everybody Knows This Is Nowhere et Freedom. Rust Never Sleeps est vraiment le disque qui symbolise le mieux cette dualité du Loner. Son dernier immense album, probablement. Juste dommage que son statut de live ait été sabré. Il manque vraiment les clameurs de la foule, là. d'où ces silences après chaque morceau, vraiment chiants... Les clips plus bas possèdent, eux, les clameurs du public (Live Rust) !



 




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