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Neil Young - Greendale (2003)




 
01. Falling From Above
02. Double E
03. Devil's Sidewalk
04. Leave The Driving
05. Carmichael
06. Bandit
07. Grandpa's Interview
08. Bringin' Down Dinner
09. Sun Green
10. Be The Rain




 

   





 
Groupe/artiste :
Neil Young
Album :
Greendale
Production :
Neil Young / L.A Johnson
Label :
Warner Bros. records
Date de sortie :
août 2003
Genre :
Rock



 
 







 

Greendale, sorti en 2003, est un des derniers albums de Neil Young (enfin, il en fera d'autres par la suite, ce mec étant une sorte de boulimique, même s'il s'est assagi depuis les années 70...). Enregistré avec son groupe fétiche Crazy Horse (limité ici à Ralph Molina à la batterie et Billy Talbot à la basse), avec lui-même à la guitare, harmonica et claviers et la participation des Mountainettes (groupe de choristes dont Pegi Young, femme de Neil), Greendale est une sorte d'album-concept, autout d'une famille confrontée, dans la petite ville de Greendale, à un meurtre. L'album sera assez froidement accueilli par la critique à sa sortie : certains trouveront le ton trop lourd, poisseux, le son est assez brut, on croirait entendre des jams ou des répétitions plutôt qu'un travail finalisé. D'autres trouveront l'album trop long.

Et il l'est effectivement, trop long, ce Greendale : Pour 10 titres, l'album atteint la durée quasiment maximale, pour un CD, de 78 minutes (le titre le plus court, Bringin' Down Dinner, dure 3,15 minutes, mais on a aussi 6 titres de plus de 7 minutes, et notamment Grandpa's Interview, de 13 minutes, Sun Green, 12 minutes, et Carmichael, de 10,20 minutes). Si certaines chansons sont belles (Be The Rain, quasiment 10 minutes, Double E, Falling From Above), l'ensemble est vraiment trop longuet, on s'emmerde assez souvent. Tant qu'à faire, Neil Young n'avait qu'à composer encore un ou deux titres de longueur imposante et faire de Greendale un double CD, ça aurait sans doute été préférable.

N'allez pas croire que ce disque est mauvais, ce n'est vraiment pas le cas ; je l'aimais beaucoup, autrefois (acheté à sa sortie, le titre et la pochette m'avaient attiré, ainsi, naturellement, que le nom de Neil Young, que j'aimais bien en 2003 sans en être aussi fan que maintenant). Mais ce disque qui donnera lieu à un film musical du même nom (que le Loner réalisera sous le pseudonyme de Bernard Shakey, et qui met en scène le concept de l'album) ne fait vraiment pas partie de ses sommets non plus. Greendale, plus court (ou, paradoxe, plus long et réparti sur deux CDs), aurait été meilleur que tel qu'il est, un disque trop long, surchargé de titres interminables, certains sont beaux, d'autres moins (Bandit... bof...), et dans l'ensemble, c'est parfois un peu chiant. Pour fans absolus uniquement.


 



 



 




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